Les défibrillateurs sont des matériels médicaux de classe IIb (classe III à partir de mai 2020) soumis à une obligation de maintenance.

L’exploitant peut choisir d’entretenir lui-même son défibrillateur et les consommables et assume alors la responsabilité juridique en cas de problème lors de l’utilisation. En cas de non fonctionnement du défibrillateur lors d’une utilisation l’exploitant s’expose à un risque pénal.

Les taux de défaut de certains parcs pouvant être supérieur à 40% il est vivement conseillé de souscrire un contrat de maintenance incluant le changement des consommables et, comme le recommande l’ERC un contrat d’intervention sur site. A titre d’exemple, selon l’ANSM, les électrodes sont responsables de 29% des pannes et ne sont pas testées par la majorité des défibrillateurs. Ainsi, hormis pour le Cardiac Science G5 qui teste le bon fonctionnement de ses électrodes, l’exploitant n’aura jamais la garantie que les électrodes sont fonctionnelles.

De même, mis à part le Cardiac Science G5, les DAE n’utilisent pas de voyant d’état électromagnétique. Ainsi un défaut de batterie empêchera le voyant d’état de se mettre en défaut et le non fonctionnement du DAE ne sera pas forcément connu.

Le défibrillateur connecté Locacoeur GAD+®  intègre par ailleurs un module de télésurveillance du défibrillateur et de ses consommables ainsi qu’un contrat d’intervention sur site. Le défibrillateur, les électrodes et la batterie sont testés quotidiennement (test de présence et de fonctionnement) et nos techniciens sont automatiquement alertés en cas de défaut. Ils pourront ainsi intervenir sans attendre la prochaine visite annuelle.

 

Catégories Maintenance et entretien d'un défibrillateur automatisé externe (DAE)
Mots-clés cardiaque, DAE, défibrillateur, DSA, entretien, maintenance
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